Coronavirus, et la faim avance !

10 juillet 2021 Non Par Inf'au Zenith
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C’est un rapport qui donne comme une sentence : si nous ne faisons rien pour changer la situation actuelle de 07 personnes qui meurent de faim chaque minute dans le monde, l’humanité se trouverait avant la fin de l’année avec à chaque minute 11 cadavres de personnes mortes par inanition. C’est dire combien le mal de l’insuffisance alimentaire frappé notre monde actuel, d’après cette étude de l’ONG Oxfam. L’organisation internationale énonce parmi les causes de cette situation, des éléments comme le coronavirus, les conflits et la crise climatique. On savait déjà pour les conflits à travers le monde, auxquels les hommes avaient commencé à s’habituer, tellement leurs bêtises ne permettaient aucune autre option acceptable. D’ailleurs, ils sont si habitués qu’ils sont préoccupés à comment obtenir et créer d’autres conflits plutôt qu’à résoudre les problèmes qu’ils ont déjà engendrés. Ce qui va exaspérer Hélène Botreau, chargée de plaidoyer sécurité alimentaire et agriculture à Oxfam France. Elle soutient, comm dans un dernier effort de persuasion du monde qui se pervertit qu’« Il est insoutenable de constater que les Etats ne financent toujours pas l’appel des Nations Unies à mettre fin à la famine alors même que les dépenses militaires mondiales ont augmenté de 51 milliards en 2020. La faim continue d’être utilisée comme une arme de guerre. Les civils sont intentionnellement privés de nourriture et d’eau et l’aide humanitaire est entravée. Les gens ne peuvent pas vivre en sécurité ou trouver de la nourriture, lorsque les marchés sont bombardés et les cultures et le bétail détruits.»

Mais ces appels émeuvent-ils ceux qui n’ont aucun intérêt que cela change? Absolument pas, et les attitudes les prouvent. Des pays continuellement nourris pour faire la guerre, ou des peuples poussés à la cession sans une réelle idée des réalités que cela engendre, comme c’est le cas du Soudan du Sud qui fête ses 10 ans d’indépendance cette année. Le bonheur miroité avant le référendum d’autodétermination, s’est lié en espoir après la proclamation de l’indépendance avant de devenir un réel cauchemar aussi bien pour les protagonistes de la crise que pour les populations qui ont eu raison de déchanter tôt. Ainsi va donc le monde, pourvue que l’intérêt des grands soit préservé.

Inf’au Zénith