Journaliste et communicants à Agadir au Maroc : Deux jours d’intenses moments d’échanges et de découvertes autour des atouts et défis du monde de la pêche et de l’aquaculture en Afrique.

Journaliste et communicants à Agadir au Maroc : Deux jours d’intenses moments d’échanges et de découvertes autour des atouts et défis du monde de la pêche et de l’aquaculture en Afrique.

8 mai 2022 Non Par Inf'au Zenith
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La rencontre s’ouvrait jeudi suivant un agenda bien chargé, intelligemment achalandé pour imprégner les acteurs du monde de l’information et de la communication, des réalités du secteur de la pêche et de l’aquaculture en Afrique. Et tout fût si riche mais aussi bien mesuré dans la déclinaison des programmes.

Pour la première journée, une série de communications aussi diverses que variées autant dans leur formulation et présentation qu’au niveau des profils des communicateurs. Des journalistes, des communicateurs d’expériences et des experts et personnes ressources ont été sollicitées pour l’occasion. Elles ont pu explorer le cadre légal national, régional et international de la pêche en Afrique, présenter les atouts et faiblesses d’un secteur en plein essor mais qui manque cruellement de lumière et de place dans les médias, les différents types de collaboration entre acteurs du secteur pour un bon profit pour chacun… Deux communications méritent d’être soulignées. Il s’agit de celles sur l’aquaponie et sur les spécificités professionnelles et contextuelles dont il faut tenir compte pour organiser aujourd’hui une communication visible autour des activités de pêche et de l’aquaculture en Afrique. Pour la première, elle met en exergue un procédé intégré de développement intelligent qui allie aquaculture, agriculture et protection de l’environnement. Dans un cycle de vie bien fermé, chacun des éléments du système présenté par Taty DILENGENDJU de la République démocratique du Congo joue un rôle de relai mais aussi de transmission d’une chaine qui veille sur la reproduction des poissons, la préservation de la nature, la culture… La seconde est présentée par Thanguy AGOI du Bénin et met l’accent sur l’opportunité que représentent les réseaux sociaux aujourd’hui dans l’éventail de plus en plus large des moyens de communication et d’information.

La deuxième journée fût consacrée aux descentes sur le terrain. Cap fût mis alors sur le centre de valorisation des produits halieutiques. Les visiteurs ont pu se rendre compte ici de la dynamique d’anticipation dans laquelle s’inscrit, ce centre mis sur pied par le Maroc pour tirer meilleur profit de l’activité de pêche et d’aquaculture. Un espace de recherche qui innove dans la production et le contrôle de qualité des poissons produits mais aussi, qui essaie de trouver des solutions en anticipant sur les problèmes engendrés par la forte consommation et production du poisson. Des produits pour les cosmétiques comme le collagène ou la gélatine sont extraits ainsi des écailles de poisson alors que des poudres de nano-calciques sont tirées des coquilles de mollusques, véritables ennuis à l’environnement. La deuxième étape fût celle de la visite du point de débarquement aménagé destiné à la pêche artisanale. Tout un montage pour aider les pêcheurs artisanaux à mener leurs activités de façon plus rigoureuse, bien suivie et dans des conditions respectueuses de la durabilité des disponibilités. Les visiteurs ont achevé leur tour de ville par l’institut supérieur des pêches maritimes. C’est l’école par excellence qui forme aux métiers de la pêche maritimes et connexes. Un cadre pédagogique largement pratique et démonstratif avec du matériel pour faire prendre de l’expérience aux étudiants qui y sont inscrits.

Cette sortie fût une belle opportunité pour les journalistes et communicateurs présents, qui en ont dit un mot en guise de gratitude au partenaire dans la mise en œuvre de cette initiative, notamment la COMHAFAT.
Comhafat Atlafco
OMPDA
MOSFA
Thanguy AGOI.