SOUTENANCE DE THESE A L’UAC

SOUTENANCE DE THESE A L’UAC

2 juin 2021 Non Par Inf'au Zenith
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Mention très honorable avec les félicitations des membres du Jury pour le désormais Dr Moumouni Bawa Ali.

Il est sacré Docteur en géographie de l’université d’Abomey-Calavi désormais. C’est la conséquence de ses travaux de recherche dont il a présenté avec brio les résultats ce lundi à l’UAC devant un parterre d’éminences grises et d’un jury de hauts scientifiques et dirigé par le professeur Placide Cledjo.

Juriste de formation, l’impétrant pour sa passion et son attachement à l’environnement en s’investissant dans la compréhension de la gestion des eaux du bassin versant du Mékrou. Il a donc soutenu sur le thème « La gouvernance de l’eau dans le bassin versant de la Mekrou », un travail dirigé de main de maître par le professeur Michel Boko.

Moumouni Bawa Ali durant une trentaine de minutes a présenté le cadre institutionnel et éducationnel de la gestion des eaux du bassin versant de mekrou par la population notamment les cultivateurs dont les engrais ainsi que les pesticides exploitées pour la culture du coton affectent profondément les eaux qui polluent alors le cadre de vie des habitants.

Il a opté pour le choix de ce thème en raison de ce que connait le bassin versant de Mekrou depuis les indépendances du Bénin, la culture du coton introduite par la compagnie française. Depuis les années 50 selon ses explications, des quantités énormes de produits chimiques seraient déversées dans ce bassin dans le cadre de la prévention. L’impétrant se demande ainsi si ces engrais chimiques et ces herbicides n’ont pas un effet sur la qualité des ressources alimentaires consommés par la population. Ses investigations ont permis à cet effet de démontrer aux membres du jury ce qui se passe en réalité dans ses milieux. Il confirme ainsi après les analyses au laboratoire que l’hypothèse selon laquelle ses eaux sont souillées et polluées sont confirmées. L’impétrant estime qu’il existe l’usage incontrôlée des pesticides dans ce bassin qui affecte le cadre de vie. «Les producteurs du coton ne se limitent pas aux produits que leurs délivrent les structures officielles. Ils vont se procurer des pesticides dans les pays frontaliers tel que le Ghana, le Nigéria et le Niger… Ces produits du marché noir ne sont pas contrôlés et provoquent des dégâts du point de vue chimique qui échappent à tous ».

Sa prestation a valu les applaudissements du Jury qui loue l’esprit de synthèse approfondi des recherches. Moumouni Bawa Ali vient donc officiellement d’entrer dans le rang des docteurs en gestion.

Gérard GBEBODE
Inf’au Zénith