Burkina Faso : La carte nationale d’identité du Bénin rejetée pour les transactions

Burkina Faso : La carte nationale d’identité du Bénin rejetée pour les transactions

7 mai 2021 Non Par admin
Spread the love

Ils sont des milliers de compatriotes béninois vivant à Ouagadougou au Burkina Faso. Mais par ces temps, difficile pour eux de bénéficier de services bancaires ou autres avec leur carte d’identité nationale, pourtant admise comme pièce légale dans l’espace de la CEDEAO. Leur calvaire vient de loin.

Un consulat pas disponible

Des Béninois contactés sur place affirment qu’il est difficile aujourd’hui de localiser le consulat du Bénin au pays des hommes intègres. Depuis à peu près un an, il a changé à maintes reprises d’emplacement géographique alors même que les lignes de contact sont fermées, témoigne un résident de là-bas.

« Depuis la mort du consul, on ne comprend plus rien. Tout est fermé. Les lignes téléphoniques ne marchent plus. Entre temps, on avait emmené une dame pour remplacer le consul mais depuis quelques temps, on n’a plus de ses nouvelles. Le consulat aussi a changé de lieu. Même quand vous chercher avec la géolocalisation par internet, impossible. J’ai essayé plusieurs fois. Je me suis renseigné auprès de mes compatriotes ici. Personne ne sait où se situe actuellement le consulat. Les déménagements incessants nous a fait perdre de vue ce qu’ils sont devenus  ».

Difficile d’avoir des pièces d’identité ou de séjour !

La conséquence, c’est qu’il est difficile de se faire établir des pièces de séjour nécessaires pour la vie et les activités quotidiennes. Du coup, ils se réfèrent à leur carte nationale d’identité qui est rejetée par des structures bancaires ou des agences de transfert rapide d’argent notamment avec les réseaux GSM. « Ils disent que la carte nationale d’identité du Bénin est compliquée. Que ce n’est pas sûr. C’est pourquoi ils réclament la carte consulaire. Mais voilà qu’on ne peut pas se la faire établir puisqu’on ne connait pas où se trouve le consulat. C’est très difficile. Et ça dure depuis des mois. Pour faire des retraits par exemple, on est obligé de demander qu’on fasse les dépôts sur le compte d’un ami Burkinabè qui va faire le retrait, parfois contre des rétro-commissions ».

Ces genres de plaintes se sont multipliés ces derniers temps. Ils sont de plus en plus nombreux à solliciter les autorités à Cotonou pour une solution à la situation.

Inf’au Zénith