Inventaire initial du patrimoine non financier de l’état et des autres organismes publics : Norbert KASSA jette les premières bases pour l’élaboration d’un guide au Togo.

Pour sa première journée d’échanges avec les acteurs concernés, l’expert de la matière, qui a aidé le Burkina Faso dans la rédaction de son guide, a présenté deux communications et échangé avec les acteurs à divers niveaux autour du sujet. Dans un premier temps, il a établi un rappel du contexte. « La difficulté, c’est le manque de données. Les techniques sont connues mais ne peuvent pas s’appliquer à cause du manque d’information. Cette séance est pour le contexte où il n’y a pas de tenu de registre régulier de données. On aura donc des méthodes qui viendront compléter ce qui existe déjà. A cela, il faut ajouter le cadre juridique, notamment les réformes au niveau des finances publiques au sein de l’Uemoa et l’operationnalisation de la comptabilité des matières des janvier 2017 d’après les directives de l’Uemoa », a expliqué l’expert dans ses démonstrations. Il a par ailleurs relevé le fondement d’ordre opérationnel qui sous-tend la démarche de l’État togolais, et certainement des autres Etats de la sous régions qui voudront s’engager aussi, indubitablement. Il s’agit de la problématique de l’inventaire. Selon l’expert béninois, « Au total, 05 problématiques sont à noter dans la démarche ainsi évoquée. D’abord la difficulté de revalorisation, la diversité et multiplicité des contraintes, la question des méthodes à appliquer, la sélection des méthodes qui appelle une uniformisation ou un guide, et enfin la bonne application des méthodes alternatives ». Ce qui accouche alors des grands défis et enjeux de l’inventaire initial du patrimoine non financier. On peut noter à ce niveau, trois défis dont, entre autres, faire la comptabilité des matières, assurer l’efficacité des travaux d’inventaire initial des matières…

Au bout de sa démarche, il est attendu un cadrage technique à la fin de son séjour le mercredi prochain.

Inf’au Zénith.