Les grands sujets de la presse ce 24 Janvier 2023

Les grands sujets de la presse ce 24 Janvier 2023.

Bonjour à tous !

On parle politique avec une question à la une du journal Inf’au Zénith de ce matin : que pourront Les Democrates avec 28 députés au parlement ? La question est d’autant plus pertinente qu’elle permet de faire le tour de la situation politique dans une analyse prospective sur les grands enjeux politiques à partir de cette année au parlement et sur la scène politique nationale. Sans un nombre suffisant pour éventuellement donner le change aux partis au pouvoir qui ont une majorité écrasante, le journal se demande quelle est l’influence que les députés de l’opposition pourraient avoir sur la trajectoire parlementaire et politique dans laquelle le Bénin s’est engagée depuis 2019. En tout cas, il y a déjà que deux réformes majeures prennent effet en même temps, note la nation. Mais en attendant, le matinal nous retourne au scrutin. Il faut que l’anip vienne s’expliquer, exige la publication qui ne comprend pas comment on a pu observer un gros cafouillage le jour du scrutin sur les listes électorales. Restons toujours avec le matinal qui observe de près la situation de Benoît Degla dont le siège est réclamé par un concurrent politique. Il faut attendre jeudi pour se situer, rappelle l’autre vision. Une situation qui fait dire au journal le Matinal qu’on a l’impression que c’est un destin pour le député de connaître des difficultés au sortir de chaque vote. C’était le cas aussi en 2019, rappelle la parution. En attendant de décanter sa situation, Patrice Talon est allé voir ceux qui ont été élus pour se féliciter de leur élection, nous souffle la cloche.

Il y a dans les colonnes du journal Inf’au, la nouvelle histoire de l’écrivain Jules Agboton. Elle est intitulée « L’inévitable correction » et expose le mauvais quart d’heure passé par un enfant, écolier intraitable, par ses parents pour avoir imité la signature de son père dans le bulletin de note. Une belle suite à une autre nouvelle, publiée il y a quelques mois, qui fait le point d’une autre séance de bastonnade subie par un autre, qui a eu le malheur d’aller négocier un inconnu pour répondre en lieux et place de ses parents convoqués par la direction de l’école. C’était pour une affaire de dessins obscènes sur les murs de l’école.

En diplomatie, Inf’au Zénith observe tout ce qui se passe dans la sous région entre la France et ses anciennes colonies et se demande si Paris maîtrise toujours la situation comme par le passé. Les pays africains francophones ne veulent plus de la présence militaire sur leurs sols. C’est dernièrement le Burkina Faso qui leur a demandé de plier bagages d’ici un mois. Le journal se demande si à cette allure, on n’a pas un réveil qui met en difficulté Paris qui a toujours considéré l’Afrique comme sa chasse gardée.

Au campus d’Abomey-Calavi, le rectorat veut lutter contre l’absentéisme des enseignants. Inf’au Zénith rapporte que le recteur a fait circuler une note pour rappeler aux chefs des structures leurs devoirs d’avoir à l’oeil, les enseignants qui se doivent d’être présents au cours.

Un réseau de cambrioleurs démantelé à Abomey-Calavi. L’affiche du jour nous informe qu’ils ont été 15 au total, appréhendés par la police qui a pu faire un lien entre eux et un dernier cambriolage effectué récemment.

Inf’au Zénith plaint le retour de vieilles méthodes des pouvoirs totalitaires en Afrique. Le journal déplore dans sa parution de ce matin, l’assassinat de deux journalistes, camerounais et rwandais. Le cas le plus flagrant reste celui de Yaoundé ou les évidences prouvent déjà un assassinat crapuleux d’un homme qui ne faisait que son job. En tout cas, cela ne semble pas passer inaperçu. Là-bas, la société civile hausse le ton, rapporte matin libre.

Serge Dj. Inf’au Zénith.

Bonne journée à tous !